Informations
La loi de liberté d'expression sur le réseau en cours de vote...
La loi d'interdiction de la mise en circulation de matériaux non recyclables en cours de vote...
Rapport
Ce coup-ci on nous envoie dans une base sous-marine top secrète de la société Argène. Tout ce qu’on sait c’est que c’est une base de recherche- mais sur quoi pas un mot. Ils donnent plus de nouvelles, alors on nous envoie voir sur place. Super, pour la première fois que j’ai une mission à l’extérieur c’est au fond de l’océan, où on ne voit rien d’après ce qu’on nous a dit. Par contre on a des nouveaux jouets : des drones. On nous a fait un entraînement de pilotage, mais on a même pas pu tester les armes. Pfff.
Bon enfin, je suis avec deux gars que je connais pas, un qui a l’air d’avoir l’habitude de commander même si je ne crois pas qu’il soit officier, et l’autre qui a l’air d’être plutôt un scientifique. Quoiqu’il en soit on a pas parlé d’autre chose que la mission pendant le trajet donc j’en sais pas plus sur eux. A propos, qu’est ce que c’est long pour descendre à 11 km de profondeur, dans cet aéronef amphibie ! Et que ça grince et que ça craque au fur et à mesure de la descente, en plus ! Heureusement que je suis pas claustrophobe. Il paraît que c’est la pression qui écrabouille le sous-marin. Mouais je demande à voir, la pression de quoi d’abord ? mais c’est vrai que j’ai pas trop suivi le topo qu’il nous ont fait, c’était trop ennuyeux. De toute façons je demanderai aux autres si besoin, ils ont dû écouter.
Quand on arrive à la base, on voit tout de suite qu’il y a eu du vilain, avant même de rentrer. Le monte-charge est HS et on voit des débris. Du coup on décide d’utiliser les drones mêmes si ils sont moins pratiques pour passer là où c’est prévu pour un homme. J’y vais avec le « chef » tandis que le scientifique reste pour surveiller nos corps. Après avoir réussi à rentrer dans la station, on tombe sur le carnage : des corps partout, et certains dans un sale état. D’ailleurs je me sens pas trop bien, et je crois que j’ai fait des cochonneries dans le sous-marin. Il faut qu’on cherche ce qui s’est passé sur les ordis de la base. Comme le « doc » -c’est comme ça que je vais appeler le scientifique, c’est plus court- comme il s’y connaît mieux en informatique et que je dois me nettoyer, on change et c’est moi qui vais rester dans le sous-marin. Pendant qu’ils explorent en drone, je m’ennuie tellement que j’ai bien envie de leur faire une petite farce, mais vu que je les connaît pas encore et qu’ils ont pas l’air d’être des marrants, je laisse tomber. Peut-être une autre fois. Tout à coup j’entends un bruit de tirs : ils sont attaqués ! Ils se débarrassent vite de leurs ennemis grâce à une arme EMP que je découvrirais pus tard sur le drone du chef. Je suis dégoûtée que m’on en ait pas parlé avant la mission ! Ca a l’air top cool, et en plus le rayon est plus joli que toutes ces bêtes armes à feu banales ! A tous les coups ils ont eu peur que je fasse une connerie et tire sur mes alliés. Tout ça parce que ça m’est arrivé une… euh deux… bon, quelque fois ! c’est pas une raison pour que j’ai pas accès aux matos intéressant.
Enfin donc c’était les robots de défense automatique, à part ça il n’y a toujours pas âme qui vive. Pendant que je passe le temps à vérifier les grenades que j’ai amené, ils se rendent compte qu’il va falloir faire le tour car la porte du poste sécurité est bloquée et même nos gros robots ne pourraient la forcer. C’est bien la peine d’avoir des énormes machines de combat, tiens !
Donc cette fois on laisse le doc dans le vaisseau pendant que moi et le chef on s’y colle, en scaphandre cette fois vu que les sas extérieur sont trop étroits. Une fois dedans, c’est là encore un vrai champ de bataille, et on trouve le cadavre sans doute du dernier survivant barricadé – je vais pas l’examiner de plus près, j’ai déjà donné en arrivant, merci bien. Apparemment c’était un malin, il avait même recouvert les vitres extérieurs de cirage pour que les assiégeants ne puissent pas l’observer. Mais ça l’a pas empêcher d’y passer lui aussi.
Je vous passe les détails, mais une fois qu’on a tout exploré y compris les contenus des ordis encore en état de marche, on déduit qu’il y a eu une attaque de pirates. Ceux-ci ont sans doute eu vent de la découverte de la base : une épave de vaisseau ou une ruine de base qui daterait d’avant la colonisation ! C’est incroyable ! j’aurais jamais pensé qu’on trouve des trucs aussi intéressants sous la mer ! Et les scientifiques avaient ramené un bout de cette ruine, mais les pirates ont dû l’embarquer. Apparemment cet artefact est radioactif, on avait d’ailleurs détecté de la radioactivité dans la base.
Bon du coup, on met le cap sur la position de la ruine/épave. Pas grand-chose à voir de loin dans cette obscurité totale, mais le problème c’est qu’on ne peut pas approcher. En dehors de l’inconvénient que nous serions probablement grillés vu la force des radiations, tous les systèmes électroniques sont perturbés et en approchant des drones on risque de les paumer au fond de l’océan. C’est rageant, impossible de s’approcher d’un mystère pareil qui nous tend les bras ! c’est sûrement plein de trucs fascinants et peut-être même de technologies inconnues !
Du coup, seule chose à faire, retourner faire notre rapport. Après tout, la mission c’était juste d’apprendre ce qui s’est passé. Donc zou, retour à la ville, on va voir le boss, et on lui raconte ce qu’on a vu. Le boss a pas l’air d’être très étonné qu’une société comme Argène garde pour elle une découverte aussi importante, mais au moins le gouvernement va maintenant mettre son nez là-dedans. Pas sûr que les simples troufions comme moi ait une chance d’aller voir ça de plus près, malgré tout,mmff. Peut-être que je devrais plutôt bosser pour Argène que pour l’armée ? Ouais mais non, j’aurais plus accès aux grenades et tout ça, et puis être au secret plusieurs mois au fond de la mer bof. Ah oui parce qu’apparemment ils sont paranos et il y a de contacts avec l’extérieur qu’avec le ravitaillement – pour le bien que ça leur a fait…
Revenons au briefing : il nous présente à un docteur ou professeur dont j’ai oublié le nom qui affirme que le genre de radiation qu’on a enregistré a déjà été détectée en plusieurs endroits, dont un pourrait être intéressant à explorer : une ruine de l’ancienne colonisation sur le continent désertique. Mais faut faire gaffe, vu que le coin est rempli de mutants agressifs. Bah on verra ça sur place, peut-être qu’on aura l’occasion de tester les armes de nos nouveaux joujoux. Donc la nouvelle mission c’est de récupérer l’artefact que les pirates ont volé. Au moins il devrait y avoir plus d’action que deux pauvres robots automatiques dégommés d’une décharge EMP, ce coup-ci.
Pour être désertique, c’est bien désertique ! Mais on peut quand même apercevoir des entrées de base sous les ruines. C’est un astroport pirate, vu la taille des portes. L’avantage c’est qu’on connaît l’organisation de ce genre de base. Par contre ça nous donne pas où pourrait être le bidule volé. Donc après avoir planqué l’aéronef on rentre en douce en drone, cette fois tous les trois, pas question que je reste derrière à me faire chier et les autres non plus veulent pas rester derrière. On explore d’abord l’ancienne caserne, mais à part des vieux mekas presque tous en ruines, rien à voir. C’est des modèles qu’on a jamais vu, probablement aussi vieux que les ruines elles-mêmes. Les pirates se sont contentés de squatter l’ancienne base sans faire le ménage, apparemment.
Par contre sitôt qu’on rentre dans le couloir, le doc qui était en éclaireur se fait cueillir par deux mekas en sentinelle, un sniper et un autre qui porte mon arme préférée : un canon énergétique – enfin ce serait ma préférée si c’était pas si encombrant et peu pratique, mais bon. Il a l’air en sale état, du coup c’est notre tour au chef et à moi d’entrer en action. Enfin lui d’abord, vu qu’il balance son arme EMP et que j’ai pas envie d’être pris dans le rayon d’action. Raté, je charge donc vu que j’ai un shotgun et qu’ils sont loin. Le drone du doc est plus ou moins HS, le chef se concentre sur le sniper, donc je vais me taper l’autre avec son –oh merde DOUBLE canon énergétique. Bah, trop tard pour reculer et puis au pire on a deux drones chacun. J’apprends alors deux trucs que l’entraînement n’avait pas révélé : premièrement, c’est quand même assez lent ces tas de ferrailles quand on a quelques centaines de mètres à parcourir en étant en mis joue par deux canons, et deuxièmement, les boucliers des drones servent à que dalle contre le rayon énergétique. Je prends cher, mais bon une fois que je serais arrivé à distance pour mon shotgun ce sera son tour de la sentir passer, à cette enflure ! Problème : un troisième larron qui était en camouflage apparaît derrière lui, qui porte… un lance-missile ! Oh merde ! Bon ben on va voir ce que vaut le blindage de ces drones je suppose. Malheureusement je n’arrive pas à éviter la première salve et… je reviens à moi brusquement dans le vaisseau avec la même sensation que si quelqu’un m’avait ouvert le crâne, avait pris une cuillère pour touiller ma cervelle comme une soupe, puis avait mis une grenade dedans et avait refermé avant que ça explose quelques secondes plus tard. Du coup dès que je peux bouger je fonce sur la trousse médicale et prends des calmants, mais j’ai dû forcer la dose vu que je me rappelle rien avant quelques heures plus tard quand le chef raconte qu’il s’est planqué après que je sois fait exploser et qu’il a aperçu des mutants énormes débarquer et massacrer les mekas, prendre l’artefact et se barrer. Après on décide d’explorer le champ de bataille vu qu’à priori tous les hostiles sont morts ou repartis, on trouve un ordi que le doc va éplucher, plein de matos : armes, mekas… même un des modèles préhistoriques a l’air de pouvoir servir. Espérons que ça suffira pour pas qu’on se fasse trop engueuler pour les deux drones détruits. A propos, c’est plus fragile que je pensais, la prochaine fois je prendrais une arme à longue portée, et surtout je me déconnecterai avant que mon drone se fasse défoncer. Les meilleures leçons sont les plus cuisantes, pas vrai ?
Ah avant que j’oublie, on a trouvé une espèce de loque humano-cybernétique dans une cellule de prison, aussi. Pouah, il empestait et il avait même des mouches sur lui ! Mais bon vu qu’on était en scaphandre au moins on risquait pas de se faire contaminer. Je pensais qu’on aurait dû le ramener à la base pour l’interroger, en le laissant dans un sas de décontamination bien sûr, mais le chef était pas du tout d’accord, disant que c’était un paria et que c’était trop dangereux de l’amener avec nous. Portant il ressemblait à un vieillard à l’agonie, mis à part que la moitié de son corps était en métal ! Mais bon c’est lui qui décidait alors… enfin j’ai l’impression qu’il en savait plus sur les parias que la plupart et en tout cas que moi, mais il avait pas l’air décidé à en dire plus. Bof c’est lui qui verra auprès du boss si il a pris la bonne décision après tout, pour ce que j’en ai à faire… tout ce que j’espère c’est que je pourrais conserver une ou deux bricoles parmi les matos qu’on a récupéré sur place.
Et là-dessus on a fini notre mission, on a paumé deux drones et on a pas pu récupérer l’artefact donc c’est pas franchement glorieux, mais j’espère que le matos et les infos qu’on ramène et le fait qu’on soit tombé sur des mekas de guerre et des mutants encore plus bourrins suffira pour pas qu’on en prenne trop pour notre grade au briefing. Sinon, bah j’ai l’habitude.
Ziva Arina Stufu
Accueil 